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Le Parlement européen désavoue le « Polisario » et inclut le Sahara marocain dans l’Accord commercial
Par-alarabtv- Meryem Jouahri
Dans le sillage des développements rapides que connaît le dossier du Sahara marocain, la visite du « ministre des Affaires étrangères » du Front Polisario, Mohamed Yeslem Beissat, à Alger, a relancé la tension. Il a été reçu par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, ce lundi (1er décembre) pour discuter de ce que l’Algérie appelle « l’autodétermination », selon un communiqué officiel du ministère.
Cette rencontre intervient précisément au moment où le Polisario et l’Algérie essuient un revers politique et juridique cuisant, suite au vote écrasant du Parlement européen en faveur de l’inclusion des provinces du Sud du Royaume dans l’accord commercial avec l’Union européenne.
– Un acquis pour le Maroc… et une condamnation indignée du Front
Ce vote historique autorise l’importation des produits agricoles provenant du Sahara marocain, en adoptant les dénominations administratives officiellement reconnues par Rabat.
Cette démarche européenne est considérée comme un « acquis juridique et politique décisif » pour le Maroc, confirmant la reconnaissance effective de l’intégrité économique et géographique du Royaume.
En revanche, la décision européenne a suscité un rejet virulent de la part du Front séparatiste, qui s’est empressé d’attaquer la Commission européenne, qualifiant cette décision de « partialité manifeste » en faveur du Royaume.
– La gifle de la Résolution 2797 de l’ONU aggrave la crise
Cette avancée européenne s’ajoute au revers infligé par la récente Résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, la 2797, qui a réaffirmé son soutien au processus politique fondé sur le réalisme et le pragmatisme, validant une énième fois la proposition d’autonomie comme solution sérieuse et crédible au conflit.
Dans une tentative claire de redistribuer les cartes, l’Algérie et le Polisario, à travers cette réunion, tentent de réévaluer les derniers développements à la lumière des transformations accélérées qui consolident désormais la position marocaine sur les scènes politique et juridique internationales, tandis que les thèses de l’autre partie s’effritent progressivement.
