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Souvent emballant, parfois renversant, le FC Barcelone d’Hansi Flick doit confirmer les promesses affichées jusqu’ici, mercredi, en demi-finale aller de la Ligue des champions, face à l’Inter Milan, habitué des joutes européennes.
La saison est déjà réussie, il s’agit désormais de la rendre historique avec un quadruplé jamais vu depuis le grand Barça de Pep Guardiola en 2009: voilà l’objectif des joueurs catalans, qui, après la Supercoupe d’Espagne en janvier, viennent de décrocher leur deuxième titre de la saison, la Coupe du Roi, encore face à leur éternel rival le Real Madrid
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« C’est un titre de plus, il nous en reste deux à aller chercher. On a une demi-finale qui va arriver très rapidement, on va devoir se reposer parce que ça va être un match difficile. En Liga on est en bonne position, on a confiance en ce qu’on fait, mais il reste encore beaucoup de travail », avait tempéré l’inusable Jules Koundé, héros de la finale avec un but victorieux en prolongation.
En tête du championnat espagnol avec quatre longueurs d’avance sur le Real à cinq journées de la fin de la saison, présent dans le dernier carré de la Ligue des champions pour la première fois depuis 2019, le géant catalan n’a jamais été aussi proche, depuis le départ du génie argentin Lionel Messi, de retrouver sa gloire européenne passée.
Mais le plus dur reste à faire pour le club blaugrana, qui a remporté sa cinquième et dernière C1 en 2015.
L’Inter, vice-champion d’Europe en 2023 et champion d’Italie en titre, est donc le dernier obstacle sur la route de Munich, où se jouera la grande finale, face à Arsenal ou au Paris Saint-Germain, un stade que le Barça n’a plus atteint depuis dix ans.
Les Milanais forment une équipe complète, rodée collectivement, avec la meilleure défense de la compétition (5 buts encaissés en 10 matchs), mais qui vient d’enchaîner trois défaites consécutives au pire moment de la saison, en Coupe d’Italie face à l’AC Milan (3-0), et en Serie A contre Bologne (1-0) et l’AS Rome (1-0), dimanche.
« Trois défaites en une semaine, cela fait mal, nous ne sommes pas habitués à une telle série. C’était un match très important, mais on a manqué de lucidité. Il faut tenter de retrouver de l’énergie, on ira à Barcelone avec beaucoup de respect pour cette équipe, mais sans peur », a analysé l’entraîneur interiste Simone Inzaghi.
Pour résister à l’attaque de feu barcelonaise, privée cependant de son buteur vedette Robert Lewandowski, blessé à la cuisse, les Nerazzurri devront composer sans le défenseur français Benjamin Pavard, mais espèrent les retours de Denzel Dumfries, à droite, et de Marcus Thuram, pour épauler Lautaro Martinez devant.
Leur mission mercredi sur la pelouse du stade olympique de Montjuic est simple: rester en vie avant le match retour la semaine prochaine à Giuseppe-Meazza où l’Inter, triple vainqueur de la compétition, est invaincu lors de ses 15 derniers matches en C1 (12 victoires, 3 nuls).
Une raison supplémentaire d’espérer pour le géant italien, en position d’outsider. Celle qui lui convient le mieux.
